Protégeons-nous les uns les autres

Vaccination

Pourquoi se faire vacciner?

Le vaccin permet à votre corps de produire des anticorps qui aident à combattre les particules du virus. Lorsque vous êtes en contact avec le virus, les anticorps vous protègent.

Le vaccin vous protège, mais il protège également les personnes qui vous entourent. En effet, le coronavirus est particulièrement dangereux pour les personnes de plus de 50 ans, des femmes enceintes ou pour les personnes qui souffrent de certaines maladies ou qui ont une immunité réduite en raison d’un traitement. Au fil du temps, la protection offerte par la vaccination diminue. C’est pourquoi nous proposons une vaccination de rappel.

La vaccination contre le coronavirus est effectuée sur base volontaire et est gratuite pour tous.

Le vaccin est-il sûr?

  • Il existait déjà une grande expertise en matière de fabrication de vaccins. Pour les vaccins corona, des scientifiques, des experts pharmaceutiques, des entreprises et des gouvernements du monde entier ont travaillé ensemble. L’urgence de la situation a permis de libérer rapidement de l’argent et du temps. C’est ce qui explique que les vaccins ont pu être développés en peu de temps.
  • Tous les vaccins sont d’abord strictement contrôlés par le gouvernement. Plus d’informations.
  • Entretemps (décembre 2022), près de 960 millions de doses ont été administrées dans l’UE/EEE. L’Agence européenne (EMA) et l’Agence belge des médicaments (AFMPS) surveillent en permanence l’utilisation des vaccins pour détecter d’éventuels effets secondaires pendant et après la vaccination. Ces effets secondaires sont généralement légers et de courte durée.

Quand vais-je reçevoir le vaccin?

Chaque région peut prendre ses propres mesures pour la mise en œuvre pratique des vaccinations. Par conséquent, consultez également le site web de la région où vous habitez.

Pratique : comment se déroule la vaccination ?

Pendant votre rendez-vous :

  • Vous recevez une injection dans le haut du bras.
  • Quelques semaines après la première injection, vous recevez une deuxième injection. Actuellement, deux injections sont nécessaires pour chaque vaccin, sauf pour le vaccin de Johnson & Johnson (1 dose). Parce que votre immunité diminue après un certain temps, des vaccins de rappel sont actuellement administrés.
  • Après la vaccination, il faut de 10 à 14 jours pour que votre corps commence à produire des anticorps. Ce n’est qu’à partir de ce moment là que le vaccin vous protégera le mieux possible contre le COVID-19 sévére, hospitalisation et décès.

État des lieux des vaccinations, livraisons et donations

Questions fréquemment posées

    Pourquoi devrais-je me faire vacciner ?

    Sur le plan du COVID-19, l’été de 2022 s’est relativement bien passé. Les citoyens ont pu voyager, se rencontrer, aller à des fêtes et des festivals, et tout cela sans aucune restriction. Les masques n’étaient plus obligatoires que dans le secteur des soins de santé.

    Nous devons cette grande liberté aux mesures prises et au succès des campagnes de vaccination, qui ont empêché un grand nombre de personnes de contracter une forme grave du COVID-19. Cela a permis d’éviter une surcharge du système de santé.

    Depuis la mi-octobre 2022, nous faisons face à un nombre croissant d’infections au COVID, ainsi qu’à un nombre croissant d’autres maladies respiratoires (grippe, VRS,…) Entretemps, la majorité des prestataires de soins et des personnes vulnérables (50+ , femmes enceintes, personnes à immunité réduite) ont reçu une vaccination de rappel, et sont protégés contre le COVID-19 sévère. Si vous appartenez à ce groupe et que vous n’avez pas encore reçu de rappel, nous vous recommandons vivement de vous faire vacciner contre le COVID-19, ainsi que contre la grippe.

    Qui peut se faire vacciner?
    • Toute personne domiciliée en Belgique et âgée d’au moins 6 mois (primo-vaccination) peut se faire vacciner en Belgique. Pour le rappel automnal, il faut en principe avoir au moins 5 ans.
    • Les personnes qui séjournent plus de 3 mois en Belgique mais qui sont domiciliées à l’étranger (voir question ci-dessous)
    • les Belges à l’étranger (voir la question suivante).

    Pour certains groupes difficiles à atteindre, le travail se fait par l’intermédiaire de leurs ONG respectives (par exemple, les sans-abri). Ces personnes ont également un numéro national si elles sont belges, et une adresse de domicile via leur ONG.

    Les enfants âgés de 4 ans ou moins peuvent-ils se faire vacciner?

    La Conférence Interministérielle Santé Publique du 16 novembre 2022 a donné son feu vert à la vaccination de base COVID-19 pour les enfants âgés de 6 mois à 4 ans.

    Chez les enfants en bonne santé, la vaccination contre le COVID n’est pas recommandée, mais elle peut être effectuée sur une base individuelle, sous réserve du consentement éclairé des parents. Ces enfants peuvent être vaccinés dans un centre de référence pédiatrique.

    La vaccination de base est toutefois recommandée pour les enfants immunodéprimés ou souffrant de maladies chroniques sévères. La liste des conditions se trouve dans l’avis du CSS

    La vaccination se fait avec un vaccin pédiatrique Pfizer. Le schéma de base consiste en 3 doses, avec un intervalle d’environ 3 semaines entre les 2 premières doses et de 2 mois entre la 2ème et la 3ème dose.

    La plupart de ces enfants sont suivis par un pédiatre dans un hôpital de référence. Ce dernier invitera les parents à faire vacciner l’enfant par ses soins. Pour ces petits patients, il est donc inutile de prendre contact avec le centre dans un premier temps. Les pédiatres hors centre de référence, qui traitent ces patients, peuvent contacter leurs collègues des centres pour obtenir un rendez-vous pour la vaccination.

    Quels vaccins contre la COVID-19 sont disponibles aujourd'hui en Belgique et sont acceptés dans le cadre du certificat de vaccination ?

    Pour le compte des états membres, la Commission européenne a négocié avec les firmes pharmaceutiques pour assurer l’approvisionnement du marché belge. Actuellement, la Commission européenne a signé des contrats avec AstraZeneca, Janssen Pharmaceutica, Sanofi-GSK, Pfizer-BioNTech, Novavax et Moderna.

    En Belgique, les vaccins de Pfizer-BioNTech, Moderna et Janssen Pharmaceutica (J&J) sont actuellement disponibles pour les primo-vaccinations et les vaccins de rappel. Le vaccin de Novavax est également disponible, mais il n’a pas encore d’autorisation de mise sur le marché pour une utilisation comme vaccin de rappel. Cependant, un médecin peut décider qu’il est approprié de l’administrer à un patient individuel. C’est ce qu’on appelle l’utilisation “off label”.

    Actuellement, le vaccin de Novavax n’est plus disponible (septembre 2022). Alternativement, le vaccin de J&J peut être utilisé. Au cours de l’automne, il sera peut-être également possible d’utiliser le nouveau vaccin de GSK/Sanofi.

    Vous trouverez la liste de tous les vaccins reconnus en Belgique ici (‘Certificat de test ou certificat de rétablissement ou certificat de vaccination’): https://dofi.ibz.be/en/themes/covid-19/international-travels

    Qu'en est-il de la vaccination des Belges à l'étranger?

    Si vous êtes belge, mais que vous résidez ou travaillez à l’étranger, vous serez en principe vacciné dans le pays de résidence. Mais vous pouvez aussi choisir de vous faire vacciner en Belgique, surtout si vous habitez dans un pays qui ne fonctionne pas avec les mêmes vaccins corona qu’en Belgique.

    • Mêmes vaccins:. Il est conseillé aux Belges vivant dans des pays qui utilisent les mêmes types de vaccins que la Belgique de se faire vacciner localement. Pour cela, il est préférable de contacter l’ambassade de Belgique ou le consulat général du pays de résidence. Si vous ne pouvez pas vous faire vacciner dans le pays de résidence ou si des soucis pratiques vous en empêchent, vous pouvez toujours choisir de vous faire vacciner en Belgique.

    • Autres vaccins:. Dans environ 150 pays ou territoires des vaccins différents sont utilisés qu’en Belgique. Les Belges qui y vivent et sont inscrits à l’ambassade ou au consulat général local peuvent s’inscrire pour la vaccination en Belgique. La vaccination est prévue à partir de juin. Leur partenaire d’une autre nationalité et les enfants majeurs peuvent également se faire vacciner en Belgique.

    Voir aussi le site web de l’SPF Affaires étrangères et sur: https://d34j62pglfm3rr.cloudfront.net/downloads/20210414_vaxbuitenland.pdf

    Je ne suis pas belge, mais je réside en Belgique. Puis-je me faire vacciner en Belgique ?

    Les non-Belges qui séjournent en Belgique plus de 3 mois peuvent se faire vacciner en Belgique s’ils disposent d’un numéro BIS délivré par un médecin. Pour cela, le patient doit présenter une pièce d’identité valable. Un numéro BIS est un numéro d’identification unique pour les personnes qui ne sont pas inscrites au registre national, mais qui ont néanmoins une relation avec le pays. Cela concerne par exemple :

    • stagiaires ou salariés étrangers actifs dans le secteur de la santé belge depuis plus de 3 mois.
    • non-Belges inscrits en Belgique en tant qu’étudiant ou salarié depuis plus de 3 mois.
    • non-Belges séjournant en Belgique plus de 3 mois (pas en tant que salarié ou étudiant).

    Si le patient n’a pas de pièce d’identité valable ou ne réside pas en Belgique, mais ne séjourne que peu de temps dans le pays, le médecin peut créer un numéro unique pour cette personne, notamment un numéro TER/COVID ID, valable uniquement pour une identification dans le cadre de la crise Covid. Ce numéro TER/COVID ID doit être communiqué au patient. Les médecins peuvent utiliser ce système pour les voyageurs sans papiers, et ce uniquement dans le cadre de la crise sanitaire du COVID.

    J'ai eu mon premier vaccin à l'étranger. Puis-je obtenir le deuxième en Belgique?

    Oui, vous pouvez recevoir votre deuxième injection en Belgique si vous avez reçu une première dose à l’étranger d’un vaccin approuvé par l’Agence européenne du médicament (EMA) ou du type de vaccin CoviShield approuvé comme équivalent. Vous devez d’abord contacter votre médecin pour faire enregistrer votre vaccination. Après cela, vous pouvez vous rendre au centre de vaccination de votre lieu de résidence ou de votre lieu de résidence pour le deuxième vaccin. Le calendrier vaccinal est alors complété avec le même type de vaccin, quel que soit l’intervalle entre 2 vaccinations. Il n’est donc pas nécessaire de démarrer un nouveau schéma, seule une deuxième dose doit être administrée. De cette façon, vous pouvez toujours obtenir le certificat COVID de vaccination complète.

    Si vous avez reçu une première dose d’un vaccin à l’étranger qui n’a pas (encore) été approuvé par l’EMA (par exemple Sputnik V), et donc pas reconnu en Belgique (voir plus bas), vous ne pouvez pas recevoir une deuxième injection du même vaccin en Belgique. Si vous ne pouvez pas vous rendre dans le pays où vous avez reçu votre premier vaccin pour une deuxième dose, vous pouvez être revacciné en Belgique avec un vaccin et un calendrier de vaccination différents.

    Vous trouverez la liste de tous les vaccins reconnus en Belgique ici: https://dofi.ibz.be/en/themes/covid-19/international-travels

    Comment fonctionne un vaccin contre le COVID-19?
    Les vaccins fonctionnent en stimulant et en préparant le système immunitaire d’une personne (les défenses naturelles de l’organisme) à reconnaître un germe particulier et à se défendre contre ce germe ou contre une maladie infectieuse. Si vous êtes ensuite infecté par le virus, votre système immunitaire le reconnaît et, vu qu’il est déjà prêt à l’attaquer, vous en protège.
    Quelles sont les différentes types de vaccin contre le COVID-19 ?

    Les scientifiques ont mis au point différents types de vaccins contre le COVID-19. Tous ces vaccins visent à apprendre à notre système immunitaire à combattre le coronavirus de manière sûre et à développer notre système immunitaire. Le corps est ainsi préparé dans le cas d’une réelle attaque du virus.

    Différents types de vaccins potentiels contre la COVID-19 sont en cours de développement

    1. Les vaccins à virus inactivés ou atténués qui utilisent une forme du virus qui a été inactivée ou atténuée de sorte qu’elle ne provoque pas la maladie, mais génère quand même une réponse immunitaire.
    2. Les vaccins à base de protéines, qui utilisent des fragments inoffensifs de protéines ou des enveloppes protéiques imitant le virus COVID-19 pour générer une réponse immunitaire en toute sécurité (bv vaccin de Novavax).
    3. Les vaccins à vecteur viral, qui utilisent un virus qui a été génétiquement modifié de manière à ne pas provoquer de maladie, mais qui produit des protéines de coronavirus pour générer une réponse immunitaire en toute sécurité.
    4. Les vaccins à ARN et à ADN, une approche avancée qui utilise de l’ARN ou de l’ADN génétiquement modifié pour générer une protéine qui induit elle-même une réponse immunitaire en toute sécurité.
    La vaccination contre le COVID-19 est-elle obligatoire et gratuite ?
    • En Belgique, seule la vaccination contre la poliomyélite est obligatoire. Toutes les autres vaccinations sont fortement recommandées, y compris la vaccination contre le COVID-19, mais ne sont pas obligatoires.
    • La vaccination est gratuite en Belgique.
    Combien de doses du vaccin dois-je recevoir ?

    Un vaccin de rappel automnal est actuellement offert à toutes les personnes dans notre pays à partir de 5 ans. Il s’agit d’une seule injection. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans les questions plus bas.

    Pour la primo-vaccination, la plupart des vaccins (de Pfizer/BioNTech, Moderna et de Novavax) comportent deux doses administrées à plusieurs semaines d’intervalle. Pour les enfants de 6 mois à 4 ans, la vaccination se fait avec un vaccin original pédiatrique Pfizer. Leur schéma de base consiste en 3 doses, avec un intervalle d’environ 3 semaines entre les 2 premières doses et de 2 mois entre la 2ème et la 3ème dose.

    Pour le schéma de base, les mêmes types de vaccin sont en principe utilisés. Du vaccin J&J, qui a également été approuvé, une seule dose doit être administrée.

    Tous les vaccins sont enregistrés selon leur nom et leur numéro de lot dans Vaccinnet. De plus, après votre vaccination, vous recevez une carte de vaccination, qui indique quel vaccin vous a été administré.

    Dois-je quand-même me faire vacciner si j’ai déjà eu le COVID-19 ?
    Étant donné que la protection dure plusieurs mois après avoir contracté le COVID-19 et qu’il a déjà été établi que vous pouvez être à nouveau infecté, la vaccination sera également proposée aux personnes ayant contracté le COVID-19. On a constaté que la protection dure plus longtemps après la vaccination qu’après avoir contracté la maladie. De plus, les vaccins offrent une protection plus large contre les variantes que celle créée par l’infection d’origine.
    Où pouvons-nous voir combien de personnes ont déjà été vaccinées ?
    Le site web de Sciensano fournit une mise à jour régulière sur le nombre de personnes vaccinées dans notre pays : : https://datastudio.google.com/embed/reporting/c14a5cfc-cab7-4812-848c-0369173148ab/page/p_j1f02pfnpc
    Dois-je être testé pour le COVID-19 avant de recevoir le vaccin ?
    Non, il n’est pas nécessaire de faire un test de dépistage pour la COVID-19 avant la vaccination. Même si vous êtes infecté sans le savoir, le vaccin peut être administré en toute sécurité. Il n’est pas non plus utile de mesurer le nombre d’anticorps dans le sang après la vaccination, car on ne sait pas encore combien d’anticorps sont nécessaires pour être protégés.
    Quand dois-je reporter la vaccination?
    • Si vous présentez des symptômes avec ou sans fièvre (> 38,5 ° C). Vous pouvez être vacciné après la guérison (pour la maladie COVID-19, voir ci-dessous).
    • Si vous avez une infection au COVID-19 ou si vous avez été testé positif au COVID-19. Vous pouvez être vacciné dès le 14e jour après la guérison ou le 14e jour après un test PCR positif, en cas d’infection asymptomatique.
    • Si vous êtes en quarantaine. La vaccination est reportée jusqu’à la fin de la période de quarantaine.
    • Si vous avez eu un COVID-19 sévère et avez été traité avec une dose élevée de corticoïdes systémiques. Il est alors recommandé de reporter la vaccination jusqu’à l’arrêt des corticoïdes pendant au moins 4 semaines, car ces corticoïdes suppriment la réponse immunitaire.
    • Si vous avez eu un COVID-19 sévère et avez été traité avec des anticorps monoclonaux anti-COVID-19 ou du plasma avec des anticorps anti-COVID-19 (immunité passive). Ensuite, un intervalle de 2 à 3 mois doit être respecté après le traitement en raison d’une éventuelle réponse immunitaire insuffisante due aux anticorps circulants.
    • Une intervention médicale planifiée sous anesthésie générale peut être une raison de reporter une vaccination. Un temps d’attente minimum de 48 heures est recommandé entre la vaccination et l’anesthésie. Aucun temps d’attente n’est requis après une anesthésie générale.
    Puis-je choisir le vaccin que je vais recevoir?
    Pas pour le moment. Tous les vaccins utilisés en Belgique sont approuvés par l’Agence européenne des médicaments sur la base de leur qualité, sécurité et efficacité.
    Combien de temps serai-je protégé contre le COVID-19 par un vaccin?
    Nous savons que la protection après vaccination dure quelques mois, et diminue après mais les vaccins actuellement disponibles protègent encore très bien contre les formes graves de COVID-19, avec une protection contre une hospitalisation estimée entre 80 et 90%. Cependant, Il faut tenir compte de l’arrivée de nouveaux variants contre lesquels la vaccination initiale peut être moins efficace. C’est dans ce contexte qu’une vaccination de rappel a été mise en place afin de booster votre système immunitaire pour une période plus longue.
    Les personnes vaccinées et non vaccinées sont-elles également susceptibles de transmettre le virus ?
    Il est vrai que vous pouvez toujours transmettre le virus après la vaccination. Mais les vaccins corona réduisent cette chance par rapport aux personnes non vaccinées, freinant ainsi la pandémie. Le fait que vous puissiez toujours transmettre le virus après avoir été vacciné ne signifie pas que les vaccins ne fonctionnent pas. Des chiffres belges récents montrent que les vaccins protègent très bien contre les hospitalisations et les admissions en soins intensifs. Dans la tranche d’âge 18-64 ans, les personnes vaccinées voient 14 fois moins d’admissions en réanimation. En dessous de 55 ans, il y a aussi proportionnellement plus de personnes non vaccinées dans les hôpitaux et en réanimation en chiffres absolus.
    Est-il actuellement utile d'utiliser un test sanguin pour vérifier si votre corps a produit suffisamment d'anticorps après la vaccination ?

    Les tests d’anticorps ou les tests sérologiques n’en disent pas assez sur le niveau de protection que votre corps a accumulée après une vaccination corona. Il y a plusieurs pièges :

    • Pour le moment, nous ne savons pas de quelle concentration d’anticorps vous devez disposer pour être protégé. Le test peut dire si vous avez des anticorps et combien vous en avez, mais personne ne peut vous dire s’il y en a assez.
    • Tous les anticorps produits ne sont pas aussi efficaces. Pour éliminer le virus, vous avez besoin d’anticorps neutralisants ou préventifs. Tous les tests d’anticorps couramment disponibles ne permettent pas de distinguer ces anticorps des autres.
    • Les anticorps peuvent également disparaître du sang avec le temps, mais cela ne signifie pas que vous avez perdu toute protection. L’immunité n’est pas seulement obtenue par les anticorps, mais aussi par les cellules immunitaires. Ceux-ci ne sont pas détectés avec les tests sérologiques. De plus, il peut également y avoir une immunité de mémoire.

    Conclusion: L’immunité qu’une personne développe après une infection ou après une vaccination est trop complexe pour pouvoir faire une bonne estimation à l’aide d’un seul test pour le moment.

    Pourquoi devrais-je avoir un vaccin de rappel cet automne?

    Depuis la mi-octobre 2022, nous faisons face à un nombre croissant d’infections au COVID, ainsi qu’à un nombre croissant d’autres maladies respiratoires (grippe, VRS,…) Entretemps, la majorité des prestataires de soins et des personnes vulnérables (50+ , personnes à immunité réduite ,) ont reçu une vaccination de rappel, et sont protégés contre le COVID-19 sévère. Si vous appartenez à ce groupe et que vous n’avez pas encore reçu de rappel, nous vous recommandons vivement de vous faire vacciner contre le COVID-19, ainsi que contre la grippe.

    De fait, les études ont montré que le premier rappel offrait un très haut niveau de protection, mais que cette protection diminuait après quelques mois, d’abord contre l’infection, puis contre l’hospitalisation et le décès. D’où la nécessité de “booster” à nouveau notre système immunitaire.

    De cette façon, le plus grand nombre de personnes possible est protégé contre une forme grave de COVID-19 et notre système de santé n’est pas surchargé. En vous boostant, vous protégez également les personnes vulnérables qui vous entourent.

    Qui peut bénéficier d'un rappel automnal?

    Les ministres de Santé publique ont décidé, sur base des recommandations du Conseil Supérieur de la Santé et de la Task Force Vaccination, d’offrir à toute personne âgée de 5 ans et plus la possibilité de recevoir un ‘rappel automnal’ à partir de septembre, cette fois-ci avec un vaccin adapté.

    Le rappel automnal est fortement recommandé pour:

    • les plus de 50 ans,
    • les femmes enceintes
    • les personnes souffrant de problèmes immunitaires
    • les soignants.

    Les personnes qui ont déjà reçu un rappel au cours des mois précédents peuvent se faire vacciner à nouveau cet automne, s’il reste un délai de 3 mois entre le rappel précédent.

    À partir de septembre, tout le personnel de l’ensemble du secteur des soins de santé, en ce compris le personnel de la première ligne et des structures d’hébergement pour personnes âgéees, des hôpitaux, etc., ont pu recevoir un rappel automnal. Ensuite, les personnes âgées de 50 à 64 ans sont invitées à recevoir leur booster, par ordre d’âge décroissant (du plus vieux au plus jeune). Au terme de cette priorisation, les personnes âgées de 18 à 50 ans pourront se présenter sur base volontaire, selon les modalités décidées par leur entité fédérée.

    La vaccination de rappel chez les enfants en bonne santé âgés de 5 à 17 ans n’est pas recommandée par le CSS, mais peut être proposée sur demande individuelle.

    Pour les enfants immunodéprimés ou présentant des facteurs de comorbidités, le CSS a déjà recommandé un rappel en juillet 2022. Le CSS énumère les conditions concernées dans ses avis.

    La vaccination se fait avec un vaccin pédiatrique original à ARNm jusqu’à 11 ans, et avec un vaccin standard à partir de 12 ans.

    Ces vaccinations de rappel seront encore possibles dans les centres de vaccination pendant une courte période. Les entités fédérées communiqueront bientôt les centres dans lesquels les enfants et les jeunes pourront être revaccinés.

    La campagne automnale devrait durer 2 à 3 mois.

    La vaccination de rappel est-elle obligatoire ?

    Toute personne âgée de plus de 5 ans aura la possibilité de bénéficier d’un rappel automnal, mais il n’est pas obligatoire. Il est recommandé pour:

    *les plus de 50 ans, *les personnes souffrant de problèmes immunitaires, à partir de 5 ans *les soignants. *des enfants ou adolescents entre 5 et 17 ans avec certaines maladies (voir plus haut)

    à condition que leur précédent vaccin ait été administré il y a au moins trois mois.

    Est-il utile de recevoir également une vaccination de rappel après une infection corona ?

    Il n’y a actuellement aucune preuve scientifique qu’après une infection corona, vous êtes mieux protégé contre le virus corona qu’après la vaccination. La plupart des gens développeront une immunité pendant une courte période après avoir été infecté par le COVID-19. Il n’y a pas encore de consensus sur la durée de cette période. Vous pouvez également contracter à nouveau le virus après une telle infection.

    La durée et la mesure dans laquelle vous êtes immunisé peuvent également dépendre d’une personne à l’autre. Par exemple, les personnes qui se retrouvent à l’hôpital à cause d’une infection au COVID s’avèrent souvent avoir plus d’immunité que les personnes qui ne présentaient pas de symptômes forts.

    Les grandes sources d’infection ne fournissent pas nécessairement une immunité de groupe contre le virus par la suite. C’est ce qui ressort d’une étude d’octobre 2020 sur le don de sang dans la ville brésilienne de Manaus. De tous les résidents, 76% avaient été infectés par le virus corona. Quelques mois plus tard, la ville a dû faire face à une deuxième vague corona. La vague d’infection précédente n’avait pas conduit à une immunité collective.

    Dans notre pays, votre certificat de récupération (le certificat corona que vous recevez si vous avez été testé positif au virus corona) est valable pendant 5 mois. Cependant, il n’a pas été prouvé que vous êtes immunisé pendant toute cette période. Le terme aurait été choisi pour tracer une ligne quelque part alors que nous ne savions pas grand-chose sur l’immunité post-contamination.

    On ne sait pas encore non plus combien de temps vous êtes protégé contre la maladie COVID-19 après la vaccination. Cela peut prendre quelques mois, mais cela reste à déterminer. C’est pour cette raison que, dans notre pays, la vaccination de rappel est désormais ouverte à tous les citoyens.

    De plus, être infecté par le coronavirus comporte des risques que vous pouvez largement éviter grâce à la vaccination. Des chiffres belges récents montrent que les vaccins protègent très bien contre l’hospitalisation. « Dans le groupe des 18-64 ans, on constate 14 fois moins d’admissions en réanimation parmi les vaccinés. Chez les moins de 55 ans, il y a proportionnellement plus de personnes non vaccinées dans les hôpitaux et en réanimation à cause du corona en nombre absolu.

    Le vaccin de rappel est généralement administré à partir de 14 jours après la guérison des symptômes corona, ou au moins 14 jours après le test positif, s’il n’y a eu aucune plainte.

    Est-ce un problème si le vaccin de rappel est différent de ma vaccination précédente?

    Non, ce n’est pas un problème.

    Quel que soit le type de vaccin administré avec la première et la deuxième injection, un vaccin Pfizer ou Moderna (vaccin à ARNm) sera administré pour une dose supplémentaire, cettefois-ci adapté. Les études scientifiques montrent qu’une dose supplémentaire d’ARNm peut améliorer la réponse immunitaire chez chez toutes les personnes primo-vaccinées.

    Les vaccins de rappel sont-ils adaptés contre le variant Omicron ?

    Oui, nous utilisons à nouveau les vaccins à ARNm de Pfizer et Moderna, mais cette fois, ce sont des vaccins bivalents modifiés. Cela signifie qu’ils sont actifs contre le variant original de Wuhan et contre un variant d’Omikron. Les vaccins adaptés contre Omikron BA.1 (Pfizer et Moderna) ainsi que contre BA.4 et BA.5 (Pfizer) seront utilisés.

    Le but de ces vaccins modifiés n’est pas tant de nous protéger spécifiquement contre un variant d’Omikron, mais de bien préparer notre immunité aux futurs variants en général. Ils doivent donc étendre notre immunité. Peu importe donc le vaccin modifié avec lequel vous êtes vacciné et vous ne pourrez pas choisir avec quel vaccin vous serez vacciné.

    Les vaccins modifiés ne peuvent être utilisés que comme rappel, pas pour la vaccination de base. Pour une vaccination de base, les vaccins originaux doivent encore être utilisés.

    Je suis soignant. Quand vais-je recevoir le rappel d'automne ?

    Tous les professionnels de la santé ont eu la possibilité de bénéficier d’un deuxième booster sur base du vaccin actuel. Dans ce cas, ils pourront recevoir un vaccin adapté à une date ultérieure, au moins 3 mois après leur 2e rappel.

    Les professionnels qui n’ont pas profité de cette opportunité, seront invités individuellement à partir de la mi-septembre pour la campagne automnale, afin de recevoir un vaccin adapté.

    Combien de temps doit-il s'écouler entre le rappel d'automne et les autres vaccinations (ex. grippe, variole du singe) ?
    Entre la dose de rappel et une vaccination contre la variole du singe, un intervalle de 2 semaines doit être respecté. Une vaccination contre la grippe ou le pneumocoque peut être administrée en même temps qu’un rappel contre le COVID, dans l’autre bras.

Le vaccin est-il sûr ?

    Les vaccins contre le COVID-19 sont-ils sûrs?

    Toutes les décisions concernant l’autorisation de mise sur le marché des vaccins ont été prises sur la base d’études approfondies sur la sécurité des patients, la qualité et l’efficacité du vaccin. Les experts scientifiques qui évaluent les vaccins examinent toujours très attentivement les avantages et les risques éventuels.

    Les vaccins COVID-19 ont pu être développés si rapidement car leur développement a reçu une priorité absolue : de l’avis des comités d’éthique à l’exécution des études de vaccination (voir aussi la question suivante). En donnant toujours la priorité aux études COVID-19, beaucoup de temps a été gagné, sans compromettre la qualité des études ni la sécurité des vaccins.

    En décembre 2022, près de 960 millions de doses ont été administrées dans l’UE/EEE. L’Agence européenne (EMA) et l’Agence belge des médicaments (AFMPS) surveillent en permanence l’utilisation des vaccins pour détecter d’éventuels effets secondaires pendant et après la vaccination. Ces effets secondaires sont généralement légers et de courte durée. Comme pour tous les vaccins, une surveillance médicale étroite est importante lors de l’administration du vaccin.

    Comment s'est déroulée le développement plus rapide des vaccins ?

    Ce qui est différent pour les vaccins COVID-19, c’est que le développement et l’éventuelle approbation d’un vaccin sont prioritaires à tous les niveaux en raison de l’urgence de santé publique, ce qui explique la rapidité.

    • Production : Les fabricants eux-mêmes permettent aux différentes phases de développement des vaccins de se chevaucher : par exemple, les études de phase 3 peuvent commencer en même temps que les études de phase 2. Cela ne signifie pas que les vaccins sont moins sûrs, car chaque phase doit être correctement réalisée. Comme tous les médicaments, les vaccins COVID-19 sont testés en laboratoire et dans le cadre d’études précliniques et cliniques (phases 1, 2 et 3). À chaque étape, les mêmes exigences strictes continuent bien sûr de s’appliquer comme pour tous les autres médicaments. Ils sont également testés sur un large public-cible.
    • Approbation : L’Agence européenne des médicaments (EMA) a mis en place un groupe d’experts chargé de donner la priorité aux procédures d’évaluation COVID-19. De cette manière, les demandes des entreprises sont évaluées rapidement garantissant, de cette manière, la solidité des avis scientifiques.
    • Au niveau mondial : En raison de la situation d’urgence de la pandémie de COVID-19, les vaccins COVID-19 sont développés dans le monde entier avec une priorité absolue.
    • Une expérience et des connaissances étendues : la mise au point de vaccins contre la COVID-19 est également accélérée par les connaissances acquises ces dernières années dans le développement de vaccins contre d’autres SRAS/coronavirus. Par exemple, certaines entreprises ou instituts de recherche s’appuient sur des procédés existantes pour fabriquer leur vaccin.
    • Davantage de moyens : en outre, davantage de moyens sont mobilisés et mis en commun alors que dans un développement normal, ils sont répartis sur une plus longue période (tant par les entreprises pharmaceutiques que par les autorités compétentes).

    Le processus de développement et d’approbation des vaccins COVID-19 est donc surtout plus efficace. L’évaluation ne supprime aucune étape importante et ces vaccins doivent répondre aux mêmes exigences que tous les autres vaccins. Ce n’est que lorsqu’il existe des preuves suffisantes que le vaccin est de bonne qualité, efficace et sûr, qu’un avis positif est donné pour son enregistrement.

    Où puis-je trouver sur base de quoi un vaccin a été approuvé?
    Les informations sur les vaccins sont rendues publiques via le site Web de l’Agence européenne des médicaments (EMA): https://www.ema.europa.eu/en. L’Agence belge des médicaments (AFMPS, :https://www.fagg-afmps.be) met également systématiquement à disposition des informations sur, entre autres, la composition des vaccins disponibles.
    Quels sont les composants des vaccins?
    Les vaccins ne contiennent pas de gélatine ou de protéines de poulet, encore moins d’aluminium ou de mercure. Les composants des vaccins se trouvent dans la notice (voir site Internet de l’AFMPS: https: //www.fagg-afmps.be/).
    Comment l'efficacité et les effets secondaires des vaccins sont-ils surveillés ?
    Dès qu’un vaccin est commercialisé en Europe, et donc approuvé par l’Agence européenne des médicaments, la notice est développée pour le grand public (dans l’emballage du vaccin) ainsi qu’une notice dite scientifique destinée, par exemple, aux médecins. L’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) publie ces notices sur son site web (www.fagg-afmps.be) dès qu’elles sont disponibles dans les trois langues nationales et dans plusieurs autres langues. Vous pouvez signaler toute réaction indésirable au vaccin via https://www.afmps.be/fr/effet_indesirable
    Connaît-on les effets secondaires à long terme ?
    • Un vaccin n’est approuvé que si son efficacité, sa qualité et sa sécurité ont été suffisamment démontrées. C’est pourquoi la phase 3 des essais cliniques est si importante.
    • Lors des essais cliniques, le vaccin est testé en plusieurs phases sur de grands groupes de personnes, dans la phase finale (3) souvent sur des dizaines de milliers de personnes. Pour un vaccin contre le coronavirus, ce nombre est beaucoup plus important que pour la plupart des autres vaccins, entre 30 000 et 60 000 personnes. Grâce à ces études, nous pouvons voir quels en sont les effets secondaires éventuels. La plupart des effets secondaires apparaissent dans les six semaines suivant la vaccination. Ceux-ci sont alors pris en compte lors des essais cliniques.
    • Le risque d’effets secondaires graves après l’approbation du vaccin est donc faible. Mais on ne peut jamais l’exclure complètement. Cela s’applique non seulement au vaccin contre le coronavirus, mais aussi à tous les vaccins et médicaments. C’est pourquoi, même après l’approbation, nous continuons à surveiller le vaccin.
    • Un système de surveillance européen spécifique a été mis en place pour le vaccin contre le coronavirus. Nous pouvons donc intervenir rapidement si nécessaire.
    Et s'il y a quand même des effets secondaires ?
    • Après l’approbation d’un vaccin, l’Agence fédérale des médicaments et produits de santé (AFMPS) continue à surveiller le vaccin et suit de près les études, tout comme cela se fait pour les médicaments ou autres vaccins parce que chaque médicament ou vaccin a des effets secondaires. La plupart sont souvent bénins ou de courte durée.
    • Un système de surveillance européen spécifique a été mis en place pour le vaccin contre le coronavirus. Nous pouvons donc intervenir rapidement si nécessaire.
    • Après la vaccination, si une personne ressent des effets secondaires, qu’ils soient mentionnés ou non sur la notice, il convient de le signaler à l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS). Des experts de l’AFMPS évaluent ces effets secondaires. Leurs résultats sont également partagés dans le monde entier. En compilant les données à grande échelle, tout signal éventuel est détecté plus rapidement.
    • Si un effet secondaire rare se produit ou si la qualité d’un médicament ou d’un vaccin se détériore, l’AFMPS évalue cette situation et prend les mesures qui s’imposent. Par exemple, en adaptant la notice ou en alertant les prestataires de soins de santé. Dans les cas extrêmes, le médicament ou le vaccin est retiré du marché.
    Quels sont les effets secondaires les plus courants des vaccins?
    Comme avec d’autres vaccinations, il peut y avoir des effets secondaires pour la plupart légers. Ils disparaîtront dans les 48 heures. Ceux-ci incluent une douleur, une rougeur, une raideur musculaire au lieu d’injection et, dans certains cas, une fièvre, une fatigue, des maux de tête ou des nausées. Les effets secondaires répondent bien à l’apport de paracétamol.
    Est-ce que le vaccin perturbe le cycle menstruel ?

    Des témoignages circulent sur les réseaux sociaux associant la vaccination à des dérèglements du cycle menstruel. Pourtant, jusqu’à présent, aucun lien de causalité avec le vaccin n’a pu être établi avec certitude.

    En effet, les troubles du cycle menstruel peuvent dépendre de nombreux facteurs : stress, changement de régime alimentaire, activité physique très intense, dépression, dérèglement endocrinien (trouble de la thyroïde), affections gynécologiques (dont l’endométriose qui concerne 6 à 10% des femmes ou le syndrome des ovaires micro-polykystiques) ou encore la prise de nombreux médicaments, notamment. En parallèle, l’AFMPS (Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de la santé) ne rapporte qu’une centaine de notifications concernant ce genre de troubles pour les vaccins que nous utilisons actuellement.

    Nous avons donc une grande diversité de causes pour un trouble très fréquent et une faible notification dans le système de surveillance post-vaccination. De ce fait, même si nous ne pouvons pas exclure un lien dans certains cas, nous n’avons aucune preuve que ce dernier existe actuellement au niveau statistique. Il est aussi difficile d’établir un mécanisme qui expliquerait ce lien. Il s’agit d’un cas spécifique où il est difficile de faire la différence entre la co-occurrence, la corrélation et la causalité.

    Au-delà de l’inconfort, la question qui se pose est de savoir s’il y a un impact sur la fertilité ou une menace pour la santé de la personne. Si le trouble tend à se prolonger ou inquiète, il est consillé de consulter un spécialiste pour une mise au point. Ce n’est pas parce que vous avez reçu un vaccin qu’il ne peut pas y avoir une autre cause, cette dernière pouvant être grave. En cas de suspicion de lien entre la vaccination et ce dérèglement, il est donc important de le notifier à l’adresse suivante: https://www.afmps.be/fr/effet_indesirable.

    La vaccination affecte-t-elle la fertilité?

    Lorsque vous êtes infectée par le COVID-19 ou vaccinée, vous développez des anticorps contre les protubérances du coronavirus. Il n’y a qu’une similitude minime entre la protéine de ces protubérances et une protéine qui joue un rôle dans la formation du placenta en début de grossesse (syncytine-1).

    Toutefois, cette similitude est trop faible pour avoir un effet sur le placenta. Si tel était le cas, même les coronavirus banals qui provoquent des rhumes affecteraient la fertilité, car tous les coronavirus ont la même similarité minimale. Cela ne s’observe pas. Il n’y a donc aucune raison de s’inquiéter. Les statistiques de grossesse aux États-Unis le confirment également.

    Les vaccins n’affectent pas non plus la fertilité chez les hommes.

    Voir l’avis du Conseil Supérieur de la Santé: https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/20210422_css-9622_vaccination_femme_enceinte_allaitante_vweb.pdf)

    Voir la vidéo avec Dr Isabelle Dehaene, gynaecologue UZ Gent: https://d34j62pglfm3rr.cloudfront.net/downloads/03_FR_BorstvoedingVaccinatie.mp4

    Je suis enceinte ou je souhaite avoir des enfants, puis-je être vaccinée ?

    Sur la base des données scientifiques et des recommandations les plus récentes, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) estime que toutes les femmes enceintes devraient idéalement être vaccinées en priorité (phase Ib de la campagne), en raison du risque accru de COVID-19 sévère pour la mère et d’accouchement prématuré, surtout dans le 3ième trimestre. Par ailleurs, le CSS réaffirme que les vaccins à ARNm contre la COVID-19 actuellement disponibles (Pfizer et Moderna) peuvent être administrés en toute sécurité aux femmes enceintes.

    Le CSS souligne que la présence de comorbidité(s) tels que (telles que l’augmentation de l’IMC avant la grossesse, l’hypertension, le diabète, etc.) est un argument supplémentaire pour recommander cette vaccination chez la femme enceinte.En cas de risque accru d’infection, comme chez les professionnels des soins de santé, la vaccination est fortement recommandée.

    Il n’y a pas de taux plus élevé de notification d’effets indésirables chez les femmes enceintes après la vaccination. Pour la fièvre jusqu’à 24 à 48 heures après la vaccination, le CSS recommande le paracétamol selon la dose recommandée (https://www.bcfi.be/nl/chapters/9?frag=6437). Si la fièvre persiste ou si d’autres symptômes apparaissent, il est conseillé que la patiente consulte son médecin..

    Voir l’avis du Conseil Supérieur de la Santé: https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/20210422_css-9622_vaccination_femme_enceinte_allaitante_vweb.pdf)

    Voir la vidéo avec Dr Isabelle Dehaene, gynaecologue UZ Gent: https://d34j62pglfm3rr.cloudfront.net/downloads/02_FR_VaccinerenBijZwangerschap.mp4

    Je suis enceinte. Quel est le risque d'effets secondaires légers après la vaccination (fièvre, maux de tête, ...) et que puis-je faire?
    Le risque de ces effets indésirables n’est ni plus élevé ni plus faible que dans la population générale. Ceux-ci peuvent être maitrisés avec du paracétamol, en particulier au cours du premier trimestre où il existe une association possible entre fièvre / hyperthermie et fausse couche. Au troisième trimestre de la grossesse, le risque de complications de la fièvre après la vaccination est pratiquement inexistant.
    Est-ce que le vaccin est nocif pour mon bébé à naître ?

    Il n’y a pas de preuve que le vaccin reçu par la femme enceinte traverse le placenta et atteigne le fœtus. On ne détecte d’ailleurs pas de réponse immunitaire de celui-ci suite à la vaccination de la mère. Les vaccins n’ont pas plus d’effets secondaires chez les femmes enceintes chez celles qui ne le sont pas, et la vaccination durant la grossesse n’entraîne pas davantage d’accouchements prématurés ou d’autres complications en comparaison avec la période avant le Covid-19. Par contre, une infection par le coronavirus pendant la grossesse peut avoir des conséquences négatives pour la mère et l’enfant.

    D’une part, les femmes enceintes sont plus susceptibles de tomber gravement malades à cause du Covid-19 que les femmes non-enceintes. On observe principalement des pneumonies sévères, nécessitant parfois une respiration artificielle, qui peuvent s’expliquer par le fait que la capacité pulmonaire est réduite par la place occupée par le bébé. Parallèlement, nous constatons davantage de prééclampsie dans les infections au Covid-19 pendant la grossesse. Il s’agit d’une complication grave de la grossesse dangereuse pour la mère comme pour l’enfant.

    À la suite d’une pneumonie ou d’une prééclampsie liées au Covid-19, le gynécologue peut être contraint de pratiquer une césarienne soit pour permettre de soigner la mère, soit parce que le bébé se trouve en détresse. Une césarienne n’est pas une opération sans risque.

    Du côté de l’enfant à naître, il arrive que celui-ci soit en détresse parce que le placenta fonctionne moins bien à cause de l’inflammation provoquée par le coronavirus chez la mère. La croissance du bébé peut alors être retardée et le bébé peut manquer d’oxygène. On constate également un plus grand nombre d’accouchements prématurés dans les cas d’infection au coronavirus.

    Si, à cause de l’accouchement prématuré ou de la césarienne, la naissance survient trop tôt, par exemple à 6 ou 7 mois de grossesse, on est confronté chez le nouveau-né à un risque élevé de problèmes respiratoires, digestifs, infectieux et même d’hémorragie cérébrale pouvant entraîner un éventuel handicap plus tard.

    Je suis enceinte. Quel est l'avantage pour mon bébé si je me fais vacciner?

    Les nouveau-nés sont protégés pendant plusieurs mois contre les maladies infectieuses par les anticorps qu’ils reçoivent de leur mère via le placenta et le lait maternel. Une mère vaccinée qui allaite transmet également ses anticorps au nourrisson, ce qui lui confère un avantage supplémentaire important, car ses défenses immunitaires sont encore immatures.

    La vaccination des femmes enceintes est donc non seulement sans danger pour l’enfant, mais n’a pas d’effets secondaires graves sur la grossesse, et confère au nourrisson une meilleure protection durant les premiers mois de vie lorsqu’il est le plus fragile. Les études sur les femmes allaitantes et enceintes vaccinées contre le Covid-19 montrent que cela se vérifie aussi dans le cadre de cette vaccination. Toutes les femmes enceintes devraient être vaccinées contre le Covid-19 en priorité, quel que soit le stade de la grossesse.

    J'allaite. Puis-je être vacciné ?

    Si vous allaitez, vous pouvez vous faire vacciner contre le COVID-19. Vous ne devez pas interrompre l’allaitement. Bien qu’il n’y ait pas d’études scientifiques spécifiques sur la sécurité de ces vaccins pour le bébé allaité, ces vaccins sont réputés sûrs. Après tout, ils ne contiennent pas de virus vivant et les composants du vaccin se décomposent très rapidement dans le corps de la femme. D’autre part, le bébé allaité reçoit des anticorps par le lait maternel, ce qui le protège mieux contre le coronavirus.

    Voir l’avis du Conseil Supérieur de la Santé: https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/20210422_css-9622_vaccination_femme_enceinte_allaitante_vweb.pdf)

    Voir la vidéo avec Dr Isabelle Dehaene, gynaecologue UZ Gent: https://d34j62pglfm3rr.cloudfront.net/downloads/03_FR_BorstvoedingVaccinatie.mp4

    Les vaccins à ARNM peuvent-ils modifier votre ADN?
    Non, les vaccins à ARNm sont administrés par voie intramusculaire et l’ARNm est absorbé par un certain nombre de cellules humaines. L’ARNm ne pénètre pas dans le noyau de la cellule et ne pourra donc pas entrer en contact avec l’ADN humain. L’ARNm est un code de lecture pour la production d’une protéine, la protéine S. La cellule humaine est capable de déchiffrer ce code et n’a pas besoin de l’intervention de son ADN pour le faire. Après décodage, la cellule humaine produira la protéine S, afin que le système immunitaire soit capable de produire des anticorps spécifiquement contre la protéine S. L’ARNm disparaît de l’organisme après quelques heures à peine.
    Le vaccin me protégera-t-il encore si le virus mute ?
    • En général, les virus mutent. Cela signifie que le matériel génétique du virus change. Cela se produit à des vitesses différentes selon les virus. Les mutations n’affectent pas nécessairement l’efficacité du vaccin contre le virus.
    • Certains vaccins restent efficaces pendant de nombreuses années après leur mise au point et offrent une protection à long terme, comme les vaccins contre la rougeole ou la rubéole. En revanche, les souches de virus pour des maladies telles que la grippe changent et la composition du vaccin doit être mise à jour chaque année pour être efficace.
    • La communauté scientifique et les autorités de réglementation surveillent si le coronavirus évolue au fil du temps et si les vaccins peuvent protéger les personnes contre l’infection par de nouveaux variants.
    • S’il s’avère qu’il faut procéder à des ajustements, la science apportera une réponse à cette question, comme cela se pratique pour d’autres virus auxquels nous nous sommes adaptés.
    Combien de temps dois-je laisser entre le vaccin contre le COVID et les autres vaccins ?

    Sur base des données accumulées depuis le lancement des campagnes de vaccination, il est établi que le vaccin contre le COVID-19 peut être administré en même temps qu’un vaccin antigrippal, un vaccin antipneumococcique, un vaccin contre la coqueluche ou contre le virus du papillome humain. Lorsque plusieurs vaccins sont administrés en une seule visite, chaque dose est administrée à un site d’injection différent dans le muscle ou dans différentes parties du corps. Il est préférable de respecter un intervalle de 2 semaines entre un vaccin COVID-19 et une vaccination contre la variole du singe.

    Voir aussi: Directive pour la vaccination combinée corona/influenza

    J'ai des allergies ou j'ai déjà eu une réaction très sévère après mon 1er vaccin COVID. Puis-je quand même être vacciné ?,

    Il y a rarement, voire jamais, une raison médicale de ne pas se faire vacciner (rappel) contre le COVID-19. De fait, le risque d’effet secondaire grave après la vaccination est bien inférieur au risque de complications graves d’une infection au COVID-19, comme l’illustre la vaste expérience mondiale dont nous bénéficions désormais avec ces vaccins.

    Ce n’est qu’en cas d’allergie avérée rare au polyéthylène glycol (PEG), au polysorbate ou à d’autres composants des vaccins corona qu’il est préférable de consulter le médecin traitant. C’est également le cas après une réaction (allergique) sévère après le premier vaccin COVID-19 ou un effet secondaire grave nécessitant généralement une hospitalisation.

    Le médecin généraliste peut vous référer à l’un des médecins référents ayant une expertise en allergologie ou à un autre spécialiste. Ces spécialistes trouvent généralement une solution pour rendre possible la vaccination: un autre vaccin contre le COVID a alors été utilisé, sans l’ingrédient auquel ils étaient allergiques ou avaient un effet secondaire grave, tel que le vaccin Novavax.

    Par ailleurs, la Belgique a acheté et reçu un stock limité du vaccin Sanofi/GSK. Du vaccin Janssen (de J&J) qui peut également être administré en rappel, un stock limité est encore disponible.

    Puis-je être vacciné si je donne du sang, du plasma ou des plaquettes?
    Le don de sang, de plasma et de plaquettes n’est pas une contre-indication à la vaccination contre le COVID. Pour plus d’information, voir le site web de la Croix Rouge: https://www.donneurdesang.be/fr/covid19
    Puis-je être vacciné si je suis ou ai reçu un traitement contre le cancer?
    Ceux qui ont eu un cancer peuvent se faire vacciner. Si vous avez été malade il y a moins de 5 ans, vous faites partie des groupes prioritaires. Les personnes encore en traitement peuvent également se faire vacciner, mais nous vous recommandons de contacter l’oncologue ou le médecin traitant pour planifier le meilleur moment pour la vaccination. De cette manière, l’efficacité du vaccin est la plus élevée.
    Quand une vigilance accrue est-elle indiquée après la vaccination?
    • Une vigilance est recommandée chez les personnes souffrant d’asthme incontrôlé ou de mastocytose systémique. Elles présentent un risque plus élevé de réaction allergique grave et il est donc recommandé que le médecin traitant examine si la vaccination (au centre de vaccination) peut être effectuée en toute sécurité. Si ces personnes sont vaccinées, elles doivent rester sous surveillance médicale pendant 30 minutes après la vaccination.
    • Chez les personnes épileptiques, une réaction ou de la fièvre après la vaccination peut déclencher une convulsion.
    • Pour la tendance hémorragique accrue congénitale et acquise (par voie médicamenteuse), il existe des précautions lors d’une vaccination intramusculaire en raison d’un risque accru de saignement musculaire. Les vaccins contre le COVID-19 ne doivent pas être administrés par voie sous-cutanée car on ne sait pas si le vaccin peut fournir une bonne efficacité par voie sous-cutanée. Avec une administration intramusculaire, il est préférable de bien presser sur le lieu d’injection pendant au moins 2 minutes.
    • En cas de lymphœdème dans le bras, les vaccinations sont effectuées du côté non affecté. Si un lymphœdème est présent dans les deux bras, le vaccin est administré dans le muscle antérolatéral de la cuisse.
    Ma situation médicale est-elle prise en compte lors de l'administration des vaccins ?

    Non. Ce n’est pas nécessaire, car aucune affection n’augmente le risque d’effets secondaires. Ce n’est que si vous souffrez d’une allergie grave que le vaccin ne peut vous être administré.

    De même, pour les personnes recevant un traitement contre le cancer, il n’y a pas de préférence pour un vaccin particulier. Dans chaque cas, il s’agit de vaccins non vivants ayant une efficacité élevée contre la Covid-19 sévère et contre l’hospitalisation liée au Covid-19, dès 3 semaines après la première injection.

    Les seuls éléments pris en compte sont les suivants : • toute réaction allergique grave aux vaccins dans le passé ; • des réactions allergiques connues à certains composants des vaccins Covid-19.

    Dans les centres de vaccination, on vous demandera si vous prenez des anticoagulants. C’est uniquement lié à la durée pendant laquelle vous devrez appuyer sur le point d’injection pour éviter tout saignement après la vaccination.

    Un vaccin anti-COVID affaiblit-il votre système immunitaire ?
    Les vaccins contre le COVID ne vous rendent pas plus faible ou plus sensible à d’autres maladies. Un vaccin active la réponse immunitaire dans notre corps et fabrique ensuite des anticorps qui nous protègent (dans une large mesure) contre le virus spécifique. Un tel vaccin n’affaiblira pas votre système immunitaire et n’augmentera donc pas le risque d’autres maladies. Les mesures corona prises peuvent avoir affaibli notre immunité contre d’autres maladies. En voyant moins de personnes pendant un an et demi, en nous désinfectant fréquemment les mains et en gardant nos distances, nous sommes peut-être devenus plus sensibles aux autres virus et bactéries. Notre système immunitaire est actuellement moins entraîné et il est possible qu’il réagisse un peu plus lentement à une infection. Vous pouvez alors devenir un peu plus malade et cela peut prendre un peu plus de temps avant que vous ne soyez guéri.
    Quelles personnes ne devraient pas recevoir de vaccin en raison de leur état de santé?

    aucune, sauf :

    • les personnes ayant des antécédents de choc anaphylactique à l’un des composants du vaccin ;
    • les personnes allergiques aux ingrédients du vaccin;
    • les personnes souffrant d’une maladie aiguë (par exemple, une fièvre supérieure à 38 °C). L’allaitement maternel ou la grossesse ne sont pas des raisons pour ne pas se faire vacciner.

Qui reçoit le vaccin et quand ?

    Ma vie privée était-elle respectée lors de l'établissement de la liste des patients à risque?
    Absolument. La seule information transmise à la base de données centrale qui contient la liste des patients à risque est «cette personne est à risque accru» ou non. Aucune information sur la nature de ce risque, sur l’état de santé d’une personne, ne se retrouve dans cette base de données.
    J'appartiens aux groupes à risque. Puis-je quand-même me faire vacciner plus tard?
    La vaccination est fortement recommandée, mais vous avez le droit de reporter votre vaccination. La plupart des centres de vaccination est maintenant fermée. Il n’empêche qu’il reste de nombreuses possibilités pour toute personne à partir de 5 ans de se faire vacciner (chez les médecins généralistes, dans certaines pharmacies et certains centres de vaccination, selon les régions).
    Quel est le critère utilisé pour déterminer la catégorie 65+?
    Les plus de 65 ans sont définis comme toutes les personnes qui ont déjà 65 ans ou plus, ou qui auront 65 ans cette année-ci. L’année, et non la date, de votre naissance détermine donc si vous appartenez au groupe cible des plus de 65 ans. Sont ici concernées les personnes avec ou sans comorbidité ou maladie chronique.
    Je n'appartiens pas à un groupe à risque. Pourquoi devrais-je me faire vacciner?

    • L’infection par le COVID-19 peut également être dangereuse pour ceux qui ne font pas partie d’un groupe à risque. Nous avons vu que même des jeunes en bonne santé peuvent tomber gravement malades en raison du virus, avec hospitalisation, et/ou développer des symptômes à long terme, comme des lésions pulmonaires ou une fatigue prolongée.

    • Les données indiquent une réduction de la charge virale chez les personnes vaccinées lorsqu’elles entrent en contact avec le COVID-19. Si vous êtes vacciné et que vous entrez en contact avec le virus, vous êtes non seulement mieux protégé, mais votre charge virale est également plus faible que si vous n’êtes pas vacciné. Cela signifie que vous êtes moins susceptible d’infecter d’autres personnes.

    • Pour une efficacité maximale du vaccin et l’immunité de groupe de la population, le plus de Belges possible devraient être vaccinés. L’immunité de groupe signifie qu’un groupe suffisamment important de personnes a développé une résistance au virus, de telle sorte qu’il ne peut plus circuler ou ne peut circuler que très difficilement. Le virus n’aura ainsi plus la possibilité de se propager en masse et de provoquer une grave épidémie et les mesures de confinement qui vont de pair. Elle protégera également les personnes qui ne peuvent ou ne doivent pas être vaccinées (par exemple, les personnes ayant des antécédents d’allergie grave aux vaccins, de type choc anaphylactique). Si trop peu de personnes sont vaccinées ou si seulement les groupes à risque le sont, le virus continuera à se propager et l’immunité de groupe ne sera pas atteinte, ce qui expose un plus grand nombre de personnes au risque d’être infectées. Cela entraînera à son tour une épidémie et les mesures de confinement associées. • En outre, l’infection au COVID-19 semble ne conférer qu’une protection temporaire, ce qui ralentit l’immunité de groupe et favorise la prolifération du virus, avec d’éventuels nouveaux variants à la clé.

    Puis-je recevoir le vaccin si je suis malade ou infecté?
    • Si vous êtes malade, par exemple en raison d’une infection au coronavirus (p.ex.fièvre supérieure à 38,5 ° C), il vaut mieux ne pas vous faire vacciner. Il est préférable de reporter la vaccination à deux semaines après votre guérison. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin.
    • Vous êtes infecté par le coronavirus, même sans symptômes? Vous devriez également reporter la vaccination jusqu’à deux semaines après votre test positif.
    • Si vous souffrez d’une maladie grave ou de longue durée, la vaccination contre le COVID-19 est fortement recommandée pour vous protéger contre les complications graves dues au COVID-19. Une maladie chronique n’est pas une contre-indication à la vaccination COVID-19.
    Dois-je être vacciné si j'ai déjà développé la COVID-19 ?
    • Des réinfections ont malheureusement été signalées et il n’est pas possible de dire si et combien de temps on reste immunisé après avoir été infecté.
    • La vaccination n’est pas une obligation, mais elle permet de se protéger et de protéger les autres. Les vaccins développent le système immunitaire au cas où l’infection se (re)produisait. De cette façon, le corps et le système immunitaire sont préparés à l’éventualité d’une (nouvelle) attaque du virus.
    • Il est également pratiquement impossible de savoir, avant vaccination, si une personne possède, dans son sang, des anticorps contre le COVID-19.
    Les enfants et jeunes peuvent-ils se faire vacciner? L'autorisation parentale est-elle requise ?

    Il est possible de se faire vacciner contre le COVID à partir de 6 mois. Actuellement, seules les personnes âgées de 5 ans et plus sont éligibles au rappel d’automne, mais le médecin traitant peut décider au cas par cas d’administrer un rappel d’automne « off label » à un enfant vulnérable.

    Mon parent est hospitalisé dans un établissement de soins et est en incapacité. Dois-je donner une autorisation ?

    Pour une personne en incapacité, le consentement doit être demandé comme pour les autres vaccinations à l’une des personnes suivantes :

    • le titulaire d’une procuration
    • le représentant légal (si le titulaire de la procuration n’est pas disponible)
    • le médecin traitant (si aucun des réprésentants ci-dessus n’est disponible)
    • le médecin coordinateur et consultant (si aucune des personnes ci-dessus n’est disponible).

    La décision du résident ou de son représentant doit être consignée dans le dossier de soins du résident, ainsi que la date et la manière dont le consentement a été donné. Ce n’est que si le consentement verbal d’une personne autorisée ne peut être consigné avec certitude dans le dossier de soins (par exemple, en cas de désaccord familial) qu’il est recommandé de fournir le consentement par écrit.

    Qui décide si vous ne pouvez pas (ou plus) décider vous-même et si vous êtes donc en incapacité mentale?

    En principe, chacun est libre de choisir de se faire vacciner ou pas. Le médecin traitant détermine qu’une personne est incapable de prendre elle-même la décision de se faire vacciner. Dans la loi relative aux droits des patients, un classement a été établi si vous ne pouvez pas décider par vous-même.

    1. Un représentant que vous avez désigné. Vous pouvez désigner un représentant au préalable. Si vous devenez incapable de décider, cette personne décidera à votre place des traitements médicaux, notamment les vaccinations.

    2. Si vous n’avez pas désigné de représentant : un administrateur.Le juge de paix vous attribue un administrateur si vous ne pouvez plus disposer vous-même de vos biens ou de votre personne. Si vous avez un administrateur, c’est lui qui décide normalement de vos droits de patient. Il doit cependant être explicitement habilité à le faire par le juge de paix. Si c’est le cas, il peut décider de votre vaccination.

    3. Si vous n’avez pas d’administrateur, ce sont les membres de votre famille qui décideront. Ils ne décident pas tous ensemble, mais dans cet ordre de préséance :

    votre époux/épouse avec qui vous cohabitez ou le conjoint avec lequel vous cohabitez légalement ou de facto ; un enfant adulte (s’il n’y a pas de conjoint ou s’il ne souhaite pas intervenir) ; un parent (s’il n’y a pas d’enfant adulte ou s’il ne souhaite pas intervenir) ; vos frères ou sœurs adultes (s’il n’y a pas de parents ou s’ils ne souhaitent pas intervenir).

    4.Si vous n’avez pas non plus de famille, c’est le professionnel concerné, par exemple votre médecin traitant, qui statuera. Il se concertera d’abord avec une équipe pluridisciplinaire.

    5.En cas de conflit entre plusieurs membres de la famille de même rang (par exemple, 2 enfants adultes), il est impossible de désigner un représentant. Dans ce cas, le prestataire de soins de santé concerné peut également prendre la décision nécessaire dans l’intérêt du patient. Là aussi, il se concertera avec l’équipe pluridisciplinaire.

    Enfin, le professionnel concerné peut également s’écarter de la décision prise par le représentant désigné selon le précédent système en cascade. Le professionnel concerné peut le faire pour protéger votre vie ou s’il existe un risque que votre santé soit gravement affectée par la décision. Toutefois, le professionnel concerné, par exemple votre médecin généraliste, devra d’abord se concerter avec une équipe pluridisciplinaire. Cette décision sera toujours consignée dans le dossier du patient. Si vous avez désigné un représentant et lui avez donné des instructions explicites pour prendre une certaine décision, par exemple refuser une vaccination, cette décision ne peut être « contournée ». Même si vous êtes en incapacité, vous serez impliqué autant que possible dans les décisions concernant votre santé.

    Quelles personnes ne devraient pas recevoir de vaccin en raison de leur état de santé?

    aucune, sauf :

    • les personnes ayant des antécédents de choc anaphylactique à l’un des composants du vaccin (voir question) ;
    • les personnes allergiques aux ingrédients du vaccin (voir autre question) ;
    • les personnes souffrant d’une maladie aiguë (par exemple, une fièvre supérieure à 38 °C). L’allaitement maternel ou la grossesse ne sont pas des raisons pour ne pas se faire vacciner.
    Les vaccins sont-ils halal et casher ?
    Oui. Les vaccins actuellement utilisés contre le COVID-19 (Pfizer, Moderna, Janssen et Novavax) ne contiennent pas de gélatine, une protéine extraite des déchets de porc.

Le vaccin en pratique

    Comment savoir où et quand se faire vacciner ?

    La plupart des centres de vaccination est fermée. Il n’empêche qu’il reste de nombreuses possibilités pour toute personne à partir de 5 ans de se faire vacciner: chez les médecins généralistes, dans certaines pharmacies via www.pharmacie.be ​et certains centres de vaccination, selon les régions.

    Pour plus d’information:

    Où les vaccins sont-ils stockés ?
    Les vaccins seront stockés de manière centralisée, sous haute sécurité. La localisation exacte ne peut être communiquée pour des raisons de sécurité. Comme les vaccins doivent être conservés à très basse température, des systèmes de réfrigération appropriés seront prévus à cet effet.
    Puis-je faire du bénévolat dans un centre de vaccination?

    Si vous souhaitez aider en tant que bénévole dans un centre de vaccination encore ouvert, inscrivez-vous sur les différentes plateformes où on recherche des volontaires ou des intérimaires:

    Pour Bruxelles: https://www.iriscare.brussels/nl/professionals/covid-19-coronavirus-2/vrijwilligers-vaccinatie-covid-19

    Pour la Wallonie: https://solidaire.aviq.be

    Pour la communauté germanophone: karin.cormann@dgov.be

    Pour la Flandre: • www.helpdehelpers.be: spécifiquement pour les personnes ayant une formation (para) médicale, à la fois bénévole et intérimaire • www.rodekruis.be / volontaires de crise: bénévole à la croix rouge • www.vdab.be/helpindezorg: postes vacants pour la santé, notamment profils non médicaux

    Les centres de vaccination disposent également de canaux locaux et de sites web pour recruter des bénévoles. Naturellement, les centres de vaccination choisissent eux-mêmes les volontaires auxquels ils font appel.

    Où puis-je trouver mon certificat Corona ? (Covid Safe Ticket-CST) ?
    Consultez https://covidsafe.be/ Tout y est expliqué.
    J'ai été vacciné à l'étranger. Où puis-je obtenir mon certificat de vaccination?

    Le certificat est principalement établi et délivré par le pays où la vaccination a eu lieu.

    Vous pouvez également recevoir un certificat de vaccination de la Belgique lorsque

    • vous avez été vacciné avec un vaccin approuvé par l’Agence Européenne du Médicament (EMA) ou avec le vaccin Covishield
    • et vous disposez d’un numéro de registre national belge ou d’un numéro BIS.

    Dans ce cas, contactez votre médecin généraliste belge pour enregistrer la vaccination. Les médecins généralistes peuvent saisir une vaccination et toutes les données correctes (code pays et code CNK) dans la base de données centrale de vaccination Vaccinnet.

    La vaccination de rappel affecte-t-elle le certificat de vaccination (CST) ?

    oui, sur sa période de validité

    Les personnes ayant reçu un vaccin de rappel en recevront une notification sur leur certificat de vaccination (CST). A partir du 1 mars 2022, le CST en Belgique ne sera plus valable en Belgique à partir de 5 mois après la dernière dose de la primovaccination ou le rétablissment.

    Pourquoi mon CST devient-il rouge dans les 2 semaines suivant mon vaccin de rappel ?
    Une fois que vous avez reçu votre vaccin de rappel, il faut attendre 2 semaines avant que votre CST pour la troisième dose ne devienne vert. Pendant ces deux semaines, il vaut donc mieux montrer le CST de votre avant-dernier vaccin (c’est-à-dire 2/2 pour le vaccin Moderna, Pfizer ou Astra-Zeneca, ou 1/1 pour le vaccin Janssen).
    Mon certificat est-il (temporairement) invalide si une autre infection au COVID-19 est détectée après avoir été vacciné ?

    Une infection après vaccination n’a aucune incidence sur la validité de votre certificat de vaccination.

    En savoir plus sur les certificats COVID sur https://covidsafe.be/

    Que se passe-t-il avec mon certificat de vaccination si mes données personnelles changent ?

    En cas de changement d’adresse, nom ou prénom ou votre numéro de registre national, votre certificat ne sera PAS mis à jour automatiquement. Contactez le service d’assistance de votre région et demandez le rétablissement du certificat. Il est alors préférable de télécharger la nouvelle version de votre certificat.

    En savoir plus sur les certificats COVID sur https://covidsafe.be/

    Je veux partir en voyage. La validité de mon certificat de vaccination a apparemment expiré. Que devrais-je faire?

    Certains pays exigent encore un certificat de vaccination valide. Vous trouverez plus d’informations sur https://reopen.europa.eu/fr/

    Cependant, il se peut que la validité de votre certificat soit expirée. Dans ce cas, nous vous conseillons de renouveler votre certificat de vaccination COVID-19.

    Utilisez-vous l’application covid safe ? Ouvrez votre application CST et appuyez sur le bouton “Recherche de nouveaux certificats” et identifiez-vous. La validité de votre certificat de vaccination sera alors prolongée.

    Vous avez téléchargé votre carnet de vaccination d’un site internet ou vous l’avez fait envoyer sur papier ? Ce certificat a-t-il plus d’un an ? Il est alors préférable de télécharger une nouvelle version ou de demander un nouvel envoi de votre certificat de vaccination le plus récent et actualisé, afin d’avoir à nouveau un certificat valide en poche.

    Vous pouvez bien sûr voir les certificats de rétablissement et les certificats de tests négatifs comme “expirés” dans l’application. Ceux-ci ont toujours une validité limitée.

    Les certificats de vaccination reçoivent une « signature technique » de 1 an lorsqu’ils sont établis conformément aux règles européennes. Nous avons récemment été autorisés à renouveler la signature technique de tous les certificats de vaccination et à l’avenir, cela se fera également automatiquement 30 jours avant “l’anniversaire” de votre certificat de vaccination. Un renouvellement ne sera alors plus nécessaire.

    Vous trouverez plus d’informations ici.

Et après la vaccination?

    Dois-je me faire vacciner contre la COVID-19 chaque année ?
    Malheureusement, aucune réponse concrète ne peut encore être donnée aujourd’hui. La question est toujours à l’étude. Une dose de rappel est actuellement administrée aux personnes déjà vaccinées suite à la diminution de l’immunité après quelques mois et l’apparition de nouveaux variants (Delta d’abord, Omicron ensuite) pour lesquels le renforcement de l’immunité est apparu nécessaire. L’organisation de nouvelles campagnes de vaccination dans le futur serait donc nécessairement liée à l’évolution de l’épidémie.
    Puis-je encore avoir le COVID-19 après avoir été vacciné ?

    Étant donné que l’on ne vérifie pas au moment de la vaccination si une personne a déjà été infectée, il est donc possible que l’infection se manifeste peu de temps après la première vaccination. Cela est dû au fait que la personne vaccinée était déjà infectée au moment de la vaccination, mais ne présentait aucun symptôme. En outre, comme pour les autres vaccins, il faut environ 14 jours avant que notre système immunitaire soit suffisamment stimulé par le premier vaccin. Si nous sommes exposés au virus peu de temps après la première vaccination, l’infection peut quand même se produire.

    En plus, initialement, la vaccination permettait de réduire très fortement les risques de nouvelles infections ainsi que la charge virale des personnes vaccinées. Cependant, la diminution de l’immunité après quelques mois et l’apparition de nouveaux variants a progressivement mis à mal cette efficacité.

    Du fait de cette évolution de l’épidémie, les vaccins utilisés actuellement ne protègent donc pas systématiquement contre de nouvelles infections. Leur impact sur la charge virale des personnes vaccinées qui entrent en contact avec le virus est, lui aussi, moindre face aux variants.

    Cependant, l’efficacité des vaccins demeurent entière contre les risques d’infection graves et les risques d’hospitalisation.

    En attendant que de nouveaux vaccins adaptés aux variants voient le jour, le vaccin continue donc d’être la meilleure défense dont nous disposons pour faire face au COVID-19 mais il doit nécessairement être accompagné du respect des autres mesures de protection (distance, port du masque, lavage des mains, aération suffisante des pièces, etc.).

    Après avoir été vacciné, suis-je immédiatement protégé ?
    • Après une vaccination, il faut 10 à 14 jours avant que l’organisme commence à produire des anticorps. Par conséquent, si vous êtes exposé au virus pendant cette période, votre système immunitaire n’a pas encore été suffisamment stimulé par le vaccin et votre protection ne sera pas encore optimale contre le virus. Deux semaines après la première vaccination, la résistance s’élève à environ 90 %, elle progressera à 95 % après la deuxième vaccination. Dans l’intervalle, il est très important de continuer à respecter les mesures de protection (distance, port du masque, lavage des mains, aération suffisante des pièces, etc.).
    • Avec l’apparition de nouveaux variants, l’efficacité des vaccins actuellement utilisés s’avère moins grande que contre la première souche du virus apparue au début de l’épidémie. Ce faisant, si le vaccin continue d’être la meilleure défense dont nous disposons pour faire face au COVID-19, il doit nécessairement être accompagné du respect des autres mesures de protection (distance, port du masque, lavage des mains, aération suffisante des pièces, etc.).
    Suis-je temporairement positif ou contagieux suite à la vaccination ?
    Non, le vaccin lui-même garantit que votre système immunitaire est stimulé et prépare votre corps à reconnaître un certain germe et à se défendre contre ce germe ou cette maladie infectieuse. Ensuite, si vous êtes infecté par le virus plus tard, votre système immunitaire le reconnaît et, comme il est déjà prêt à l’attaquer, il vous protège, par exemple COVID-19. Le vaccin n’introduit donc pas de particules virales et ne rend pas contagieux. Vous n’aurez non plus de test PCR positif après vaccination.

Aider en tant que bénévole

Vous souhaitez apporter votre aide en tant que soignant bénévole dans un centre de vaccination ? Les étudiants et les retraités sont également les bienvenus !

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